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Tout petit déja, il rêve d’oiseaux et d’avions, grâce à son père qui lui a « appris à lever la tête vers le ciel». Sa sensibilité artistique se développe également quand il regarde sa mère illustrer les Fables de La Fontaine. S’il s’est tout d’abord intéressé à la peinture à l’huile, et a suivi des cours aux Beaux-Arts, c’est finalement pour se rendre compte qu’il n’était « pas fait pour ça ».


Il dit volontiers ne pas avoir de métier mais, du studio photo à la rénovation de maisons, il a à peu près tout fait, avant de travailler pendant 15 ans comme horloger dans une boutique-atelier de Caen. C’est cette dernière profession qui a éveillé en lui son attrait pour l’esthétique des objets anciens, et lui a apporté les astuces techniques qu’il utilise pour l’assemblage de ses sculptures.


Les « bestioles » qu’il crée sont les premières oeuvres qu’il expose. Le déclic ne date que de quelques années, quand il décide d’associer sa passion des objets volants et son talent de sculpteur. Il a exposé au campus 2 de l’université de Caen, à la Maison de la nature et de l’estuaire de l’Orne à Salenelles, mais aussi à l’office de tourisme de Ver sur Mer, dans un festival à Deauville et dans maints autres endroits.

Alain Cousin est, à l’image des êtres volants qu’il fait naître entre ses doigts : sensible, libre, aérien, plein de poésie. Il regarde avec un oeil qu’on pourrait croire enfantin les objets usés et ordinaires qui sont partis au rebut et leur redonne un nouveau sens, une nouvelle vie.

PARLEZ

NOUS

D'AILES

PARLEZ NOUS D'ALAIN COUSIN

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